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Astrologie et religion ?

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Astrologie et religion ? Empty Astrologie et religion ?

Message par Philippe Ven 5 Jan 2018 - 17:23

Qui a dit que l'astrologie n'a rien a voir avec la religion ? J'aime beaucoup l'expression de Denis Labouré qui dit que l'astrologie n'est pas laïque. Un astrologue qui n'est pas connecté au ciel n'est pas un astrologue. Cette connection peut être religieuse ou pas, mais il faut croire en une puissance supérieure dont les astres ne sont qu'un code que l'on doit déchiffrer pour comprendre notre destin. On a même un Abbé qui fait une introduction à un traité d'astrologie…

Extrait de l’introduction générale au Traité d'Astrologie de BOULAINVILLER par l’ Abbé André BLANCHARD, que l’on retrouve en introduction au livre de J. Duvivier « déterminisme astral et liberté humaine ».

La constitution de l'univers est l'oeuvre de Dieu ; tout artiste se traduit par ses productions ; mieux on connaîtra la structure de la nature, mieux on sera en mesure d'apercevoir le visage de son Créateur qui s'y réfléchit. D'autre part, si l'on décèle véritablement une correspondance entre nos destinées individuelles ou collectives et les modifications planétaires du zodiaque, le problème capital de la liberté va nécessiter des précisions utiles à la conduite de notre vie et déterminer la valeur de nos actes.

Pratiquement le zodiaque forme un livre enregistrant les actes du gouvernement de la Providence. Ils forment comme un « rouleau de la loi » sur lequel est écrite en caractères incandescents la volonté de Dieu par rapport à nous.

Or, la règle de conduite du croyant est de s'efforcer en toutes choses, non seulement de chercher à connaître cette Volonté Supérieure, mais puisque nous sommes des êtres libres, de nous appliquer volontairement à y correspondre. Nous avons le devoir d'aligner notre volonté sur celle-là ; de « vouloir nous mêmes ce que Dieu veut », Fiat voluntas tua sicut in coelo et in terra.

La grande affaire qui est en cause, c'est de savoir jusqu'à quel point l'homme a le pouvoir de se soustraire à ces directives. La querelle du déterminisme et du libre-arbitre tourne depuis longtemps dans une impasse : car au philosophe qui défend la liberté, le fataliste apporte de nombreux exemples où le sujet a manifestement subi des influences qui avaient pu être déterminées astralement souvent des années à l'avance.

La solution, que notre propre expérience nous amène à proposer, peut se résumer comme suit. L'homme est un être amphibie, complexe de matière et d'esprit. Par son corps il appartient au cosmos ; par son esprit il appartient à un monde supérieur. S'il ne veut pas s'élever spirituellement, il abandonne totalement sa vie à l'ambiance cosmique et dès lors l'astrologue a beau jeu pour prédire d'une manière surprenante les moindres événements qu'il aura à subir ; avec une marge d'incertitude résultant des interférences apportées par la
société humaine à laquelle il appartient.

Mais si c'est être se sublimise, dans la mesure de son élévation il échappe à cette emprise. Il peut amortir, transformer, sinon complètement éviter, les influences reçues physiologiquement. C'est ce qu'on observe fréquemment en étudiant l'horoscope d'un saint, en qui précisément des épreuves, qui terrassent le vulgaire, provoquent au contraire des réactions exaltantes.

Dans l'immensité du concert de l'harmonie universelle nous avons chacun notre note à jouer, pour laquelle nous sommes exactement créés, qui n'est pas celle de notre voisin, et dont le choix ne peut être fait que par le chef d'orchestre. La liberté que nous avons, c'est de donner cette note juste ou fausse. Certains la moduleront à une octave supérieure, d'autres à une octave inférieure, selon qu'ils conformeront plus ou moins agréablement leur accord avec le Maître.
Philippe
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