Déjà à l'époque…

Aux yeux du grand MORIN, la connaissance et la pratique de l'ars regia représentait encore le couronnement de longues études antérieures et d'un savoir quasi universel.  Pour l'auteur d'Astrologia Gallica, l'astrologie n'est pas seulement « la plus éminente, la plus haute et la plus divine des sciences naturelles » mais il faut savoir la défendre, au besoin, sur le terrain des théories et connaissances théologiques, philosophiques, médicales, juridiques et autres.

Comparons à cette conception grandiose l'astrologie de nos jours, subjuguée par l'idole du progrès et traînée « à la portée de tous », devenant ainsi, forcément et pour des milliers d'adhérents, une sorte d'ersatz des mêmes connaissances que les classiques avaient jugées indispensables avant qu'ils n'eussent osé d'entamer l'étude de l'Art royal !…

A cette vulgarisation – de vulgaire, soit « trivial, commun, peu distingué » – correspond, chez ces prosélytes modernes, une ignorance quasi totale de l'évolution et des péripéties, au cours des siècles, du sujet qu'ils professent de connaître.

Krafft Karl-Ernest (1939)

Wow ! ça commence fort !
aux abris ...les "modernes "

Voilà c'est dit (et bien dit!).
Tu pourra glisser cette citation dans le numéro 2 de ta Revue

Oui, possible que je fasse cela en effet.
J'ai bien aimé le style…, les idoles du progrès… Trop fort.

excellent !